Accompagnements

Voilà une idée reçue encore bien ancrée dans la pensée collective, et quelle définition donnons nous à la folie ?
Même s’il est vrai que face à une problématique psychique grave, le recours à la psychologie et à la psychiatrie se montre de bonne augure, cela reste finalement une partie spécifique de cette discipline.  L’approche psychothérapeutique est quant à elle bien plus répandue chez le commun des mortel pour accompagner les émotions et difficultés de la vie quotidienne. À tout moment de notre vie, chacun peut ressentir le besoin de se faire accompagner sur le chemin du changement. Il ne s’agit en rien d’une faiblesse. De mon point de vue il s’agit même d’un élan de courage que d’aller vers cet inconnu qui nous appel.  

Voilà une idée reçue à l’opposée de la précédente. 
Même si tout je pense que la psychothérapie devrait toujours être une belle et riche aventure humaine et personnelle, elle doit selon moi, rester un choix libre et conscient. Ce qui est vécu lors de ces rencontres relève de l’intime, ce qui demande une volonté personnel que personne ni aucune obligation ou menace ne puisse remplacer. La liberté est le seul moteur d’une thérapie de vie.   

Un charlatan est quelqu’un qui exploite la crédulité publique de la personne. 
Même si tous les PSY ne sont pas de nomenclature réglementé, quasiment toutes les écoles présentent des codes de déontologie précis et exigeant. Grand nombre demande également un travail personnel en amont et de répondre aux qualités humaines nécéssaire à l’exercice de cette fonction. Pour vous rassurez, vous pouvez consulter les sites des lieux de formation du praticien. 
Toutefois gardons en tête qu’un psy est est avant tout un être humain, et qui a pour principal outils sa présence humaine. Il est donc important de trouver la personne qui correspond à votre vibration. Chaque humain à ses failles. 

Voilà un cliché qui a la peau dur. Cette idée vient de l’inspiration psychanalytique qui a pour grande figure Sigmund Freud. Cette approche se fonde sur le fait que tous nos maux d’aujourd’hui proviennent de notre jeune enfance. 
Mais chez les autres psy, aucune obligation. La parole est libre et se déroule selon ce qui vient. Il peut arriver de rester centrer sur la résolution de l’ici et maintenant sans plonger dans les grandes eaux du passé. Aussi, il n’est pas systématique que la racine du problème se trouve dans l’enfance, elle peut être par exemple dans une relation passée, une situation récente,  un traumatisme encore actif, transgénérationnelle ou même sans racine ancienne. Encore une fois la liberté est le seul moteur de la thérapie. 

Et non ! Sauf si il est médium, aucune capacité ne permet au psy de pénétrer vos pensées. 
C’est par ce que vous livré, au travers de la communication verbale et non verbale (posture, regard, mimiques…), que le psy peut, par le biais d’outils professionnel et spécifique, en conclure des compréhensions. C’est également sa capacité empathique, cette faculté de se mettre à la place de l’autre, qui fera sa plus grande force. Il pourra donc vous rejoindre là où vous êtes, vous offrant par la reformulation de vos dires, une perception plus approfondit et peut-être une ouverture sur une réponse. Il vous reviendra de valider ou non cette proposition, car seul vous savez ce qui est juste. 

Voilà un discours qui reviens souvent : “Le psy c’est bien mais pas pour moi” , “Je comprend que ça en aide certain, mais pas moi”… 
Ces idées se fondent souvent sur la perception où demander de l’aide est une faiblesse. 
Et si l’on regardais cette démarche autrement? Et si l’on regardait le courage, la force et la volonté qui ont été mobilisés pour engagé cette démarche. Sans parler de l’humilité qui est celle de reconnaitre que l’on a besoin de changement, et l’audace d’avancer vers cet inconnu visé. Cela, selon moi, ne relève alors plus de la faiblesse mais d’une ardeur louable.
Et si en fait, la psychothérapie était pour les plus audacieux…? 

Si seulement… mais non ! Un psy n’est pas un magicien et il n’existe aucune baguette magique qui réponde à toutes les problématiques. Le travail du psy consiste à accompagner le patient vers l’autonomie et l’indépendance. Par l’écoute il peut aider à démêler des situations, mais il peut également arriver qu’un psy se retrouve face à court d’outil. Il pourra alors rediriger le patient vers un autre corps de métier ou vers un confrère doté d’une autre spécialité plus adapté à la problématique rencontrée. 

N’oublions pas, un psy n’est pas moins humain que tout autre humain. Le surmenage, l’anxiété, les coup durs de la vie n’impacteront pas moins un psy qu’un autre. Et même s’il peut dans certaine circonstances avoir des prédispositions à la compréhension des situations, il peut dans des moments de détresse ne plus réussir à démêlé les émotions. Et oui les psy aussi se disputent dans leur couple et avec leur parents… 
C’est d’ailleurs pour cela qu’il est demandé aux psy de suivre au long de leur carrière une supervision. C’est un espace où le professionnel rencontre un autre professionnel, souvent plus expérimenté, afin d’y déposé et analyser les doutes et coups durs de sa pratique mais aussi de sa vie personnel.